[Roman] Une histoire à Kyoto ♥
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[Roman] Une histoire à Kyoto ♥
Bonjour, donc voilà, j'ai décidé de réécrire le premier chapitre en mettant tout à la troisième personne... si vous voyez ce que je veux dire. Donc voilà le chapitre ^^
- Spoiler:
- Chapitre I
Perte
Yuma Aikawa... un magnifique nom japonais que porte une jeune fille de Tokyo, signifiant « rivière de l’amour ». Elle a 16 ans. Elle réside dans une belle maison au cœur de Tokyo, au Japon. Dans sa chhambe, elle est sur l'assise d'une chaise. Tous les meubles de sa chambre sont japonais pour bien montrer son admiration envers son pays et ses origines desquelles elle est très fière. Tout d’un coup, elle entend la voix de sa mère crier son nom. Elle s'empresse donc d'aller à la rampe d'escaliers qu'elle touche quelques secondes après.
« Ma puce, tu ne bouges pas de la maison, je vais faire quelques courses !
- Mais maman ! Il pleut des cordes et c’est le dernier jour de printemps. Attends demain pour y aller.
- C’est gentil de t’inquiéter pour moi ma chérie, mais si je n’y vais pas aujourd’hui, nous n’aurons plus de quoi manger ce soir et demain. Ça serait dommage non ? Répond ma mère sans inquiétude.
- Ouais….t’as raison. Dis-je en soupirant
- Aller à toute à l’heure !
- Ouais à tout à l’heure ! "
Et la conversation s'achève, sur un sourire que Yuma lance rapidement.
Après avoir entendu la porte d’entrée claquer pour signaler le départ de ma mère, la jeune fille regagne ma chambre qu'elle aime tant, et se positionne devant la fenêtre, regardant la pluie, dont les gouttes viennent jusqu’à toucher le vitrage.
Le son des gouttes se plaquant contre la fenêtre, lui donne envie de rêver. La japonaise n’entends aucun autre bruit. A cause de la pluie, il n’y a aucun oiseau à l’horizon, aucun animal, aucune vie.
Et là, elle se souvient d’une chose : dans trois jours c’est la rentrée, et elle passe en seconde. Mais au contraire des autres lycéens, Yuma a hate de regagner le lycée, car elle dit que ça fait toujours plaisir de revoir ses amis.
Puis elle sent son portable vibrer dans la poche de son jean et le sort pour rapidement répondre.
« Allô ?
- Oui salut Yuma c’est Shiho ! Dis moi, tu passes les prendre aujourd’hui tes bouquins ?
- Ah salut Shiho ! Oui j’arrive dès que possible !
- OK à tout à l’heure !
- Oui ! »
Puis elle referme son portable, de façon à ce que la conversation s’achève. Elle prend un stylo et sur une feuille blanche, note un mot à sa mère. Elle devrait être revenue à son retour. Une fois cela fait, elle prends le mot et descend à toute vitesse les marches des escaliers. Arrivée en bas, elle le pose sur la table près du téléphone, puis sort de la maison, sans oublier de refermer la porte à clefs !
Elle se met à marcher, même si elle sait très bien qu'elle rentrera trempée jusqu'aux os ! Mais la pluie, elle aime bien, comme tout autre temps d'ailleurs : que ce soit soleil, nuageux ou neigeux !
Sous la pluie, elle sent les gouttes d’eau la heurter et s’éclater sur sa peau et ses cheveux.
Mais elle ne veut pas s'en plaindre, car elle sait que l'arrivée de l'été est pour dans quelques mois. Mais bon, la vie aussi avance ! Elle est là, devant la maison de sa meilleure amie, Shiho. De dehors, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir et voit Shiho l’acceuillir. Elle rentre donc chez elle après avoir prit le soin d'enlever ses chaussures à l'entrée ! (traditions des japonais)
"Salut Shiho!
- Salut Yuma ! Suis moi, je vais te rendre des livres ! M'ordonne Shiho en se dirigeant vers sa chambre, tout en souriant.
- D'accord ! "
Puis l'interessée suit Shiho, c'est à dire qu'elle monte les escaliers glissant à cause du bois nettoyé avec soin et entre dans la chambe précédée de sa meilleure amie. Elle s'assoit sur le lit quiest très jolie, puis remarque que Shiho se dirige vers elle, avec une pile de bouquins sur les bras.
" Tiens, tes bouquins ! Désolée de te les rendre si tard mais ils m'auront beaucoup servis ! Donc merci ! Dit Shiho en se dirigeant vers moi, une pile de bouquins dans les bras.
- Ben derien ! C'est normal ! Répondis-je en l'aidant à poser les livres.
- Et dire que le mois d'avril approche, ce qui veut dire rentrée scolaire !
- Eh oui ! "
Shiho lance un bref regard sur le cou de Yuma et remarque un collier qu'elle connaît bien.
" Je vois que tu as notre collier de meilleures amies ! dit-elle en s'asseyant sur son lit.
- Evidemment !"
Au Japon, la rentrée scolaire est au mois d'Avril.
Soudain,Yuma remarque sur le bureau de son amie, un gros classeur l'air bien rangé et utilisé avec soin. Elle se lève en souriant et court prendre ce classeur. Puis elle pousse la chaise qui frole le bureau et l'entend grincer contre le sol, et enfin, s'y assoit.
La jeune fille ouvre le classeur sous le regard gêné de Shiho et détourne le regard du classeur et lance rapidement un sourire à son amie encore assise sur son lit.
Puis elle retourne la tête vers l'objet de couverture bleu et regarde, de feuille en feuille, chaque écrits qui y apparaît.
Puis, ne détournant pas son regard mais suivant la conversation, elle entend Shiho :
"C'est...c'est le classeur où j'écris tous mes textes. Comme tu peux le voir, il y a de tout : poème, fictions, nouvelles et d'autres styles !
- C'est vraiment super ! Tu n'as pas idée à quel point tes écrits sont géniaux !
- Merci ! Ca fait super plaisir à entendre !
- Je le pense ! Tu écris souvent ?
- Assez oui ! Tu sais, écrire c'est génial, on peut s'évader avec les mots, mais au fond, seul l'auteur connaît l'exacte définition des phrases qu'il écrit ! "
Yuma laisse apparaître un sourire sur ses lèvres en se rendant compte du talent qu'a sa meilleure amie. Puis, elle se remirent à discuter.
Sans remarquer l'heure passer, elles discutent durant plusieurs heures, jusqu'à ce que Yuma réalise que sa mère est sûrement rentrée, et qu'elle doit l'attendre.
Rapidement, la jeune fille prend la décision de descendre et de rentrer chez elle. Ce qu'elle fait juste après avoir saluer Shiho.
Quelques minutes plus tard, elle est en route, en sentant encore la pluie mouiller ses cheveux et les emmêler.
Soudain, un énorme bruit retentit, comme une sonnerie, et ne cesse de faire du bouquant. Elle l'entend derrière elle, et remarque qu'en face d'elle, toutes les voitures sur la route se rangent sur le coté...elle devine : il s'agit de la police. Elle s'arrête le coeur serré et pense à voix haute :
"Ne tournes pas je t'en prie..."
Mais elle voit la voiture tourner. Sous la pluie qui tombe encore, ses larmes montent. Puis elle se met à courir plus vite que jamais. Ses larmes coulent par la peur, mais elles ne sont pas différenciées des gouttes de la pluie sur le visage de la jeune japonaise.
Elle arrive devant chez elle et s'arrête, essouflée. Elle se plie en deux pour reprendre du souffle, puis lève doucement sa tête et voit en face d'elle la voiture dont ,sur le capot, une lumière rouge suivie d'une bleue tournent.
Elle tourne la tête et aperçoit un policier en train de frapper à la porte de son domicile. Son coeur se met à battre très vite, ses pensées s'emmêlent...elle se perd seule en elle-même.
"Je peux vous aider monsieur ?
- Eh bien oui surement. Je suis bien chez Madame et Mademoiselle Aikawa ?
- Oui. Je suis la fille..."
Yuma continue la conversation en l'invitant à rentrer.
Quelques secondes plus tard, ils sont; lui et elle; assis sur le canapé du salon.
"Bien, jeune fille...je dois te parler de quelque chose.
- Allez-y je vous écoute.
- Désolée, ça risque de te faire du mal. Dit-il avec tristesse. Tu vas devoir aller vivre chez tes grands-parents maternels. Ils arrivent bientôt si leur route se passe bien.
- Mais pourquoi je dois aller vivre chez eux ?
- Je ne sais pas comment te l'expliquer.
- Ben simplement. Dit Yuma en haussant légèrement les épaules.
- Très bien...je suis désolée, ta mère vient de décéder en accident de voiture.
- Quoi...je rêve...dîtes moi que je rêve...
- Je suis désolée..."
Yuma sent qu'elle aimerait tellement que ce soit un rêve, mais malheureusement, il s'agit bel et bien de la réalité.
Elle se lève et se dirige vers la fenêtre. Elle regarde dehors en faisant de gros yeux et les baisse lentement.
Elle a l'impression de perdre toutes ses forces et laisse l'une de ses épaules se plaquer contre la vitre.
Elle pleure en soufflant :
"Non ce n'est pas possible !"
Puis elle serre un poing et se met à taper contre la vitre gelée en pleurant. Elle entend la pluie et se perd...elle a l'impression de mourrir elle aussi...
Comment faire sa vie sans sa mère qui a toujours été la pour elle quand elle était peinée de ne pas voir son père...
Fin Chapitre I
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